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Présence policière sur les terrains du CN samedi soirPar l'Agence de presse libre de la Pointe 11 avril 2010 Les sympathisant-es du Centre Social Autogéré qui ont participé hier soir à une "marche surprise" dans les rues du quartier organisée par le collectif du CSA ont pu constater qu'une présence policière considérable les attendait sur les terrains du CN. Les policiers du poste de quartier 15 craignent-ils toujours à ce point le CSA ou Vincent Chiara a-t-il fait affaire avec la section "privée" du SPVM pour protéger "son" bâtiment numéro 7 ? En effet, il est déjà possible depuis plusieurs années de louer les services du SPVM, comme si c'était une compagnie de sécurité privée, mais récemment, la politique du SPVM a carrément pris une tournure cyberpunk alors qu'un plan de commercialisation à grande échelle a été annoncé. En effet, "La commercialisation des services figure parmi les trois grandes priorités de la police de Montréal, en 2010." (1) Selon la même source, le directeur adjoint du SPVM, Mario Gisondi, aurait même affirmé que sa "vision ultime, c'est que le service de police s'autofinance". Il faut croire que les membres du SPVM se sont sentis froissés par les "succès" de Garda World et, néolibéralisme rampant aidant, ils ont décidé de ne pas demeurer en reste... Mais quelles conséquences cela peut-il avoir sur la dissidence et l'action sociale et politique, dans le quartier ou ailleurs? En effet, on peut se demander si on aura maintenant affaire à des agents de sécurité qui ont la loi et l'impunité de leur côté chaque fois qu'on mettra le pied dans un lieu publique et ce, en plus des policiers qui demeureront "au service" du publique... Alors, Vincent Chiara a-t-il bénéficié en tant que citoyen de la protection du SPVM, ou en tant que que client? Pour l'instant, il s'agit vraisemblablement de la deuxième option. Visiblement, le CSA fait toujours peur aux policiers, dont une représentante a affirmé à un porte-parole du CSA qu'ils n'interviendraient pas "tant que ça reste pacifique". Doit-on encore une fois rappeler que les seuls à avoir usé de violence dans tout le dossier du CSA sont les policiers eux-mêmes? Mais la politique de commercialisation du SPVM a de quoi inquiéter. Après tout, on le savait déjà au service des intérêts de l'argent, mais là, s'il se met à brasser des grosses affaires en plus... Sources: Par Pascal Lebrun nouvelles des groupes du quartier | terrains du CN | 1975 lectures
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