Nouveautés

Assemblée d'information de l'arrondissement

La bataille du CN continue
L’arrondissement du Sud-Ouest tiendra une soirée publique d’information le jeudi 28 mars, à 19h dans les locaux de l'organisme Partageons l’espoir: 625, rue Fortune.

Cette assemblée s'inscrit dans la longue bataille menée par des groupes et des résidentEs pour le réaménagement des anciens terrains du CN qui a permit de faire des gains significatifs.

Tout n'est pas fini, loin de là, car il y aura des investissements publics importants dans les infrastructures qui doivent servir la communauté.

Vague d'actions anarchistes contre les "embourgeoiseurs" à Vancouver

Depuis quelques semaines, plusieurs actions ont été dirigées à l'encontre de commerces associées à l'embourgeoisement de Downtown Eastside, un quartier central et défavorisé de Vancouver. Plusieurs d'entre elles ont été revendiquées par des personnes ou des collectifs s'identifiant publiquement comme anarchistes, je dirais d'un courant plutôt inspiré de la guerre de classe.

Voici un lien vers un article du journal Métro de Vancouver.

Mobilisation de solidarité sans frontières Sud-Ouest

2e Réunion : Le Sud-Ouest en solidarité contre les frontières

Dimanche, 17 mars à 15h
Centre Lorne, 2390 rue de Ryde, 2e étage (métro Charlevoix)

-- lieu accessible aux fauteuils roulants --

Ceci est une invitation aux individus et aux groupes de la Petite-Bourgogne, de Pointe-Saint-Charles, de Saint-Henri et de Verdun à participer à une réunion pour mobiliser un contingent du Sud-Ouest pour la marche Un statut pour tous et toutes de cette année. Svp passez le mot aux autres qui aimeraient s'impliquer.

L'arrondissement se fout du droit au logement

On ne sait toujours pas comment les éluEs en place depuis novembre 2009 considère l'application du "droit au logement" un droit fondamental reconnu dans toutes les chartes jusqu'à l'ONU. Pourtant, certaines questions d'organismes et de résidentEs ont déjà été soulevées à ce propos.

Nous soulevons ici le cas du 1166 rue Ropery dans Pointe-Saint-Charles qui fait l'objet d'une demande démolition de la part du propriétaire du bâtiment. Nous connaissons les stratégies de propriétaires qui font des pressions pour se débarrasser de leurs locataires avant de transformer le tout en condo ou de démolir les bâtiments. Les institutions censées protéger le droit au logement, Régie du logement, les arrondissements, font généralement preuve de laxisme sur ces enjeux. On déroule plutôt le tapis rouge pour ceux qui ont des projets.

Économie libertaire: la suite

Une bière pour l'économie libertaire!



5 à 7 sur l'économie libertaire, discussions informelles
12 mars à 17h
Divan Orange
4234 St-Laurent, Montréal, métro Mont-Royal



Libertaires de cœur et d’action, nous vous invitons pour une deuxième soirée à venir discuter de l’économie libertaire et ses possibles. La rencontre du mois passé a été stimulante à plusieurs niveaux. D’abord pour la bière et la bonne compagnie, en plus du débroussaillage intéressant sur la question libertaire de l’économie, effectué à partir d’un questionnement sur les différences entre organisation démocratique et libertaire, une réflexion sur les diverses formes de l’économie (monétaires et non monétaires) de même qu’un regard sur les pratiques autogestionnaires d’ailleurs, la question d’une solidarité internationale articulée avec les actions concrètes qui sont à notre portée, l’importance des aspects locaux et globaux ainsi que des enjeux liés à la croissance et décroissance économique. C’est une invitation à venir nourrir les discussions avec vos compréhensions théoriques et expériences pratiques dans une atmosphère informelle.

Communiqué de "Profs contre la hausse"

Voici un communiqué des Profs contre la hausse en vue du Sommet de l'éducation qui s'en vient.

Déclaration de la Base face au Sommet

Nous sommes du nombre de ceux et celles qui ont pris part, à notre façon, au débat public ouvert par le Printemps érable. Ce débat a eu lieu tant au sein d’organisations déjà existantes que de collectifs qui ont vu le jour à cette occasion.

Encore aujourd’hui, nous avons la conviction qu’un tel débat a eu lieu parce que la grève générale illimitée des étudiantes et étudiants et tout le mouvement populaire qui l’a accompagnée ont ouvert et imposé un véritable espace politique de réflexion, de débat et d’action. Un vent d’espoir, de mobilisation et de création a balayé le Québec. De nombreuses expériences d’autonomie et de démocratie ont pu se développer que ce soit dans les assemblées générales étudiantes, les collectifs d’action, les assemblées populaires et autonomes de quartier. Les intelligences citoyennes se sont exprimées et des liens de solidarité se sont tissés à travers le désir d’imaginer l’avenir plutôt que de gérer le présent. Cinquante ans après le rapport Parent, toute une frange de la société s’est réapproprié le projet qui vise à faire société à travers l’éducation.

Griffintown: détournement de quartier

Article parue dans le COUAC, par Marcel Sévigny

Griffintown, ancien quartier ouvrier, depuis longtemps désaffecté, est devenue en temps de le dire un terrain de jeu pour les promoteurs immobiliers et les spéculateurs. En 2005 ont n'y comptait encore que 2 ou 300 résidentEs. En 2008, le maire Tremblay impose une réserve foncière sur une grande partie du territoire au profit du seul promoteur Devimco, dixit quartier 10/30. Ceux et celles qui voyaient en lui "l'innocent de service" devront ravaler. Luttes et rapports de force entre promoteurs et autres spéculateurs s'installent. Devimco et le Maire battent en retraite, la réserve foncière est abandonnée. À terme, c’est-à-dire dans 5 ans, quelques 10 à 12 000 condos abriteront 15 à 20 000 personnes.

Une expérience d'expropriation populaire à Pointe-Saint-Charles

Un article qui vient de paraître dans Le Canal, nouveau journal propulsé par le POPIR comité Logement de Saint-Henri.

Marco Silvestro
Agence de presse libre de la Pointe
Le Canal, vol. 1 no 2, hiver 2013, p. 1

Durant son règne à la mairie de Montréal, Gérald Tremblay a fait du développement immobilier capitaliste son cheval de bataille. Dans les dernières années il ne cessait de compter le nombre de grues dans le ciel de la métropole et de parler de l'accroissement des revenus foncier.

Ce parti-pris l'avait fait fortement réagir lorsque, en 2005, les résident-e-s de Pointe-Saint-Charles s'étaient opposés au déménagement du casino de Montréal et à l'installation d'un centre de foires international. Un projet piloté par Loto-Québec, appuyé par l'élite montréalaise, de la Société du Havre au Conseil du Patronat en passant par le Cirque du soleil et la mairesse de l'arrondissement Le Sud-Ouest, Jacqueline Montpetit (Union Montréal). La lutte contre le déménagement fut gagnée et on surnomma les vainqueurs des partisans de « l'immobilisme ».

De l'opposition à la proposition

Même si cette histoire quitta rapidement l'écran radar des médias de masse, la population locale n'était pas du tout immobile. Au contraire. Le site retenu était un ancien atelier ferroviaire qui a longtemps appartenu au CN: 3,5 millions de pi2 de terrains incluant une vingtaine de bâtiments, qui ont été vendus 1$ à un promoteur immobilier qui devait décontaminer à ses frais et revendre à Loto-Québec une partie des terrains pour 25 millions de $.

On s'en doute, le nouveau propriétaire ne fut pas très heureux de l'abandon du projet de Loto-Québec. Il envisage alors plusieurs options: concessionnaire automobile, grandes surfaces commerciales, héliport, habitations, etc.!

Les résident-e-s du quartier et leurs organisations communautaires vont rapidement comprendre qu'ils ont intérêt à passer à une logique de proposition s'ils ne veulent pas se faire dépasser par un autre projet. A travers une Opération populaire d'aménagement d'envergure, le quartier va se donner un plan d'ensemble détaillé pour le site des anciens ateliers ferroviaires. Des centaines de personnes participent à cet exercice d'urbanisme démocratique.

Ainsi, lorsque le propriétaire des lieux demande des changements au zonage pour pouvoir faire des habitations et d'autres types d'industrie, les représentant-e-s du quartier sont prêts à intervenir: ils ont un plan à soumettre aussi et exigent de faire partie de la planification urbaine. Les efforts locaux vont se poursuivent pendant cinq ans et vont fortement influencer l'avenir du site.

« Le Bâtiment 7 est à nous »

Dans le cadre de ce nouvel épisode de lutte urbaine nait en 2007 le Centre social autogéré de Pointe-Saint-Charles. Cet organisme libertaire envisage d'occuper illégalement et de réclamer un bâtiment vacant pour y installer ses activités. Il vise le « Bâtiment no. 7 » sur les anciens terrains du CN mais, en accord avec des alliés locaux, il en occupera plutôt un autre sur le Canal-de-Lachine. Évincé par la police, il se retourne vers sa cible originelle et participe à la fondation du Collectif 7 à Nous dont l'objectif est d'exproprier le « Bâtiment no. 7 » au profit de la communauté.

Le Collectif 7 à Nous est formé de groupes divers qui partagent un objectif général mais pas nécessairement la stratégie pour le réaliser. Le Centre social autogéré est plutôt partisan de l'action directe et de l'occupation des lieux. La Fonderie Darling, centre d'art contemporain, préfère plutôt jouer la carte de la culture et d'établir un lien de négociation avec le propriétaire. La Table de concertation Action-Gardien a pour sa part l'expérience des négociations avec les autorités municipales. Les autres membres du collectif ne sont pas en reste: un architecte et une administratrice de la société d'histoire locale disposent d'expertise et d'expérience inestimables, sans compter le soutien du RESO.

S'engage alors une lutte d'expropriation populaire qui utilise une diversité de tactiques concertées: l'action directe et la mobilisation sur le terrain, parfois confrontationnelle; le lobbying auprès des autorités et la négociation directe avec le propriétaire. Cette stratégie – qui fait l'objet de nombreuses discussions internes - s'avère efficace: alors qu'un « accord de développement » pour l'ensemble des terrains est en négociation entre le propriétaire, les autorités municipales et d'autres promoteurs immobiliers, le Collectif 7 à Nous s'insère dans le groupe et demande la cession gratuite d'un bâtiment qui, dans les plans en discussion, doit être démoli. Un an de pressions plus tard, le Collectif réussi à faire insérer dans l'accord de développement l'obligation pour le propriétaire de céder le bâtiment à la communauté.

Dès lors, le propriétaire doit s'entendre avec le Collectif s'il veut obtenir son changement de zonage. Or sa position s'est affaiblie depuis qu'il a acheté le terrain en 2005. Des utilisations et des rénovations non-réglementaire du site, un incendie criminel qui détruit un bâtiment patrimonial, du camionnage dans des rues résidentielles, la volonté de détruire un parc, etc.: le proprio n'a pas bonne réputation dans le coin. Le Collectif tente de négocier la meilleure entente possible, toujours en poursuivant ses pressions directement sur le terrain. Finalement, une entente est signée pour la cession du bâtiment. Elle stipule que le propriétaire décontamine les lieux, donne le bâtiment pour 1$ et donne en plus 1 million de dollars au Collectif pour débuter la rénovation.

De l'importance du mouvement local

Il faut comprendre cette victoire comme celle du mouvement social local. Le gain du Bâtiment 7 est celui d'un mouvement local qui dépasse largement le Collectif 7 à Nous. C'est l'action continue sur le front de l'aménagement urbain depuis dix ans qui a permis de modifier substantiellement un projet de développement qui allait à l'encontre des intérêts locaux. Car en plus du Bâtiment 7, le quartier a réussi à conserver un parc qui était condamné, à obtenir 25% de logements sociaux (la norme habituelle est de 15%), à faire ouvrir une entrée de camionnage loin des habitations, à réduire le nombre de condos et à augmenter la surface des espaces verts...

Pas mal pour des immobilistes.

Et maintenant?

Dans les prochains mois le bâtiment changera de propriétaire et sa rénovation commencera. A court terme s'y installeront une vingtaine d'ateliers d'artistes, une salle de spectacle multifonctionnelle, un café-bar, une brasserie artisanale et un hall d'exposition, tous projets à but non lucratif et autogérés. A moyen terme on y construira une serre et d'autres équipements communautaires.

Les Ateliers 7 à Nous – le nouveau nom du projet – commenceront bientôt à s'animer. Des défis importants attendent ses promoteurs, au premier chef ceux du financement et de l'embourgeoisement. Mais déjà les militantes et les militants de la Pointe sont fiers: ils ont réussi à exproprier, à la force du bras, un des gros promoteurs immobiliers de Montréal.

Le Collectif 7 à Nous est formé de:

Pointe-Saint-Charles appui IDLE NO MORE

Agence de presse libre de la Pointe - 11 janvier 2013. Entre 20 et 25 personnes de Pointe-Saint-Charles se sont retrouvées vers 8h ce matin pour affirmer leur solidarité avec le mouvement Idle no more.

Le geste a été d'accrocher 2 banderoles aux clôtures du viaduc Wellington, propriété du CN,

Le système nerveux: idées pour le mouvement libertaire

Le copain Bruno Dubuc, passionné de neurologie et animateur du site Internet pédagogique Le cerveau à tous les niveaux est un fin connaisseur de la pensée de Henri Laborit.

Bruno a entamé avec l'Upop une série de cours sur le cerveau, le système nerveux, la neurobiologie.

Sa 4e séance de cours portait le titre "le système nerveux: idées pour le mouvement libertaire". La séance a été construite à partir du libre de Henri Laborit "La société informationnelle: idées pour l'autogestion" (Éditions du Cerf, Paris, 1973), aujourd'hui pratiquement introuvable (sauf en bibliothèques).

Flux XML