Agence de presse libre de la Pointe - 15 août Vendredi dernier la Quebec Field Naturalists' Guild s'est balladée dans la Pointe, visitant particulièrement les jardins, potagers et espaces verts.

La vingtaine de marcheuses et de marcheurs s'est arrêtée aux jardins collectifs Le Concombre masqué (Rue Island) et Oasis (sur le toit de St-Columba House, Rue Grand Trunk), au Jardin des citoyens (coin Hibernia et Mullins) et à la Maison productive (Rue Chateauguay).


Le groupe, parti du marché Atwater, a fait son premier arrêt au Jardin de la Liberté, entretenu par le collectif La Pointe libertaire. Un membre du collectif a présenté ce squat-jardin qui occupe un terrain appartenant à la Ville de Montréal et à Parc Canada.

Le Jardin de la liberté, établi à la jonction de la Rue Island et du Canal-de-Lachine, existe depuis le printemps 2007. Il s'agit d'un jardin autogéré, entretenu par les habitantes et les habitants de la Pointe. Le collectif La Pointe libertaire organise au moins deux corvées par année, mais des gens entretiennent d'eux-mêmes l'espace tout l'été.

L'autogestion de terrain est tout de même difficile, car il est situé loin des habitations et est un pôle de circulation intense. Ainsi les principaux problèmes sont dus au vandalisme et à la propreté. Depuis 2007, des plantes et une table de pique-nique ont été volées, des oeuvres d'art ont été brisées. Cette année le panneau d'interprétation, la table et les bancs ont été la cible répétée de personnes qui n'avaient rien de mieux à faire.

Cependant du côté floral le jardin n'a jamais été aussi beau. Plus du tiers de l'espace est maintenant défriché et planté; dans cette section les herbes nuisibles sont de plus en plus naturellement contrôlées (même l'herbe à poux a régressé). La floraison de cet été a été superbe, et des dizaines de personnes rencontrées dans la rue ou dans le jardin ont félicité les personnes qui s'en occupent.

De même en fut-il vendredi dernier: les naturalistes ont remercié la Pointe libertaire pour cette initiative collective qui permet de verdir l'environnement et surtout de se réapproprier la terre dans une perspective collective et anticapitaliste.

M.S
Agence de presse libre de la Pointe
15 août 2010
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