Agence de presse libre de la Pointe 16 novembre 2010

Dans le cadre de la dernière manifestation organisée par Mobilisation Turcot le 11 novembre dernier, le Service de police ne s’est pas gêné pour infiltrer « presqu’ouvertement » la manifestation citoyenne.

Le St-Henri Chronicle l’a d’ailleurs explicitement mentionné (et photographié ici à droite) en indiquant que le flic a même embarqué dans l’autobus, loué par Mobilisation Turcot pour transporter les manifestantEs. Plus tard, « alors qu'il tentait de regarder les listes de participants, les organisateurs se sont aperçus qu'il s'agissait bel et bien d'un policier déguisé en civil, qui espionnait l'action et les participants ».

Bien sûr, comme nous le dirais notre suave commandant Célestin, le policier était sûrement là pour assurer la protection des gens et non pour glaner des informations qui pourraient servir dans les fichiers de la police.

D’ailleurs, l’Agence de presse libre de la Pointe avait déjà repéré le même flic dans l’assemblée qui se tenait à l’intérieur du CEDA avant le départ de la manif. (On voit ici le même flic au milieu de l'assemblée au CEDA)

Bien sûr les chartes nous donne le droit de manifester mais il n’est pas dit que la police ne doit pas nous tenir à l’œil.

Voilà une présence policière qui peut paraître anodine mais qui mise sur des effets au plan psychologique. Les bonnes âmes diront que quand on a rien à cacher y a pas de problème. Mais cette naïve impression est de plus en plus en plus battue en brèche lorsque des gens sont arrêtés parce qu’ils ou elles expriment des opinions qui divergent de celles des détenteurs du pouvoir.

N'est-ce pas là les contours de l'État policier ?