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L'État est violent, pas nous!« Au Québec, nous vivons dans une société démocratique ou rien ne peut justifier la violence et l’intimidation » -- Jean Charest, Premier Ministre du Québec (1) Je suis contre l’augmentation des droits de scolarités. J’étais parmi les milliers de personnes qui ont participé à la manifestation contre la loi spéciale cette nuit. Je me préparais à aller à la maison, je débarrais mon velo, quand je fus encerclée par une vingtaine d’agents de l’escouade anti-émeute avec mon conjoint et cinq autres personnes qui m’étaient inconnues. Je sens la peur montée quand je vois que la fourgonnette prend l’autoroute vers l’est. Je comprends qu’on nous amène au poste de quartier 48 sur Langelier. La panique monte. Pourquoi sommes nous enfermées comme des animaux? Toutes les personnes arrêtées sont identifiées et relâchées. Je n’en peux plus. Les policiers prennent une pause. Ils mangent. Ils fument. Après plus de 2 heures d’attente c’est mon tour. Je suis photographiée. Je reçois un constat d’infraction en vertu du règlement municipal dont la description est la suivante : « ayant participé ou étant présent à une assemblée, un défilé ou un attroupement mettant en danger la paix, la sécurité ou l’ordre sur le domaine public ». J’arrive à la maison à 5h30. Je suis épuisée. Je suis outrée. Apparemment, dans le Québec démocratique de Jean Charest, mes idées et mes actes justifient l’intimidation et la violence. Je ne peux pas être complice d’un État qui réprime ma dissidence. Celle des milliers d’étudiantes et d’étudiants en grève. Celle des travailleurs et travailleuses. Anna Kruzynski (1) source: Conférence de presse pour annoncer le dépôt d'un projet de loi spéciale touchant le conflit étudiant nos implications ailleurs | 1430 lectures
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