Par l'agence de presse libre de la Pointe 5 octobre 2012.

Avec sa proposition de planification stratégique pour les 3 prochaines années, la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles se donne un large défi, celui de participation à un projet de santé hors du commun pour une communauté.

Participation des citoyens et des citoyennes, participation des travailleuses et des travailleurs, participation des employéEs de la coordination, tous et toutes ensemble pour une meilleure Clinique.

Ça fait longtemps qu'on n'avait pas eu l'occasion d'intervenir sur plusieurs de ces questions centrales un peu compliquées et un peu complexes il va sans dire. Un tel processus devrait être une activité permanente au sein de la Clinique. Mais il faut bien commencer quelque part et il est tout en l'honneur des membres du conseil d'administration, tous et toutes des résidentEs du quartier, et de la coordination d'avoir entamé un tel processus.

Sortir de la philosophie du système public de santé

La Clinique s'est constituée et bâtit au fil des années, depuis sa mise sur pied en 1969, en opposition avec une médecine curative, bureaucratique et centralisée. Tout en luttant pour garder son autonomie locale elle a souffert de l'intrusion constante de la médecine marchandise en train de faire des ravages désastreux dans le système public.

Voilà pourquoi cette réflexion en assemblée générale revêt une telle importance. En tant que groupe promoteur des valeurs d'autogestion populaire l'agence de presse libre invite les citoyens-nes militantEs à participer à ce questionnement fondamental lors de l'assemblée.

Un outil de transformation exceptionnel

Les militants et les militantes ne se rendent pas compte suffisamment que la Clinique est un instrument et un projet de transformation radicale au niveau de la santé. Il n'est pas suffisamment investit aujourd'hui comme ce fut le cas durant les 2 premières décennies de la vie de la Clinique. Évitons d'attendre une nouvelle crise avant de nous en préoccuper.

Voilà une bonne occasion pour commencer.

Mercredi, 10 octobre 19h
Centre Lorne, 2390 rue Ryde