25 octobre - Agence de presse libre de la Pointe. Depuis plusieurs mois les pressions se font de plus en forte à l'arrondissement Sud-Ouest contre la vitesse dans les rues résidentielles. Régulièrement des pétitions y sont présentées par des résidentEs et à chaque fois, la polémique tourne autour de la sécurité des enfants.

Jusqu'ici l'arrondissement n'a pas proposé d'autre solution que de placer un radar mobile (près de l'école Jeanne Leber coin Fortune sur la photo) dont l'objectif est d'inciter les automobilistes à ralentir et à respecter la limite de vitesse. Pourtant, nous avons encore dans les rues résidentielles des limites de 50 km/heure sauf autour des parcs et des écoles où la limite est de 30 km/h.

Se faire heurter par une auto à 50 km/heure c'est comme tomber d'un troisième étage. Les chances de mort sont de plus de 70%. Il faudrait pour réduire les risques de façon importante une limite de 30 km/heure. Mais actuellement cette limite autour des écoles n'est pas respectée. Même les autobus scolaires dépassent cette limite.

Ce radar ne convainc que les convaincus, est ignoré par les autres et stimule les jeunes qui cherchent à savoir à quelle vitesse ils peuvent courir ou rouler en vélo.

La bourgeoisie a compris

Depuis plus de 20 ans, des dos d'âne sont installés à Westmount dans les rues résidentielles problématiques et les feux de circulation synchronisés pour obliger les autos à ralentir selon la vitesse indiquée. Quelques arrondissements de Montréal ont timidement emboîté le pas. Mais dans le Sud-Ouest ce sont encore les dinosaures "de la fluidité" de la circulation qui font la loi et les éluEs suivent le tempo.

Il ne faut pas se laisser leurrer par ce gadget. Pour améliorer vraiment la situation. Il faudra probablement que des groupes de résidentEs bloquent littéralement quelques rues problématiques pour faire bouger les choses, c'est-à-dire pour faire installer du mobilier urbain qui contrôle vraiment la vitesse sur les rues résidentielles.