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Conseil du 6 novembre 2007: Compte-renduReportage de Marcel Sévigny C'est maintenant devenu la règle. Une salle du conseil pleine pour la période des questions (environ 65 personnes étaient présentes) qui fait ressortir les problématiques terre-à-terre que vivent les citoyenNEs et ensuite la salle se vide pour laisser les éluEs énumérer les articles à l'ordre du jour pour ensuite les voter sous le regard passif des 5 ou 6 résidentEs du Sud-Ouest encore sur les lieux et qui visiblement sont incapables de suivre. Là encore, une résidente de Pointe-Saint-Charles a vainement tenté de faire corriger une faute dans le nom d'un lieu, mais la Mairesse l'a rabroué par un "vous connaissez les règles". En effet, après la période des questions des résidentEs c'est fermez vous et écoutez. Pas étonnant que la salle se vide à chaque fois. Période de questions: Parc menacé et circulation lourde dans la Pointe Non seulement y-a-t-il des résidentEs sur de Sébastopol mais il faudrait, pour réaliser une telle proposition, éliminer le parc de la Congrégation. Que l'arrondissement Sud-Ouest n'ait pas fermé la porte à une telle possibilité montre à quel point on gère à la petite semaine. C'est en tout cas l'impression donnée par la mairesse Jacqueline Montpetit, suite à la question de Natacha Alexandroff, lorsqu'elle a laissé plané l'idée que l'arrondissement étudiait toutes les solutions. Faudrait-il rappeler à la Mairesse que le quartier Pointe-Saint-Charles est en déficit important pour les espaces verts en regard de la moyenne montréalaise et qu'un tel problème de circulation lourde dans les espaces résidentiels mérite une réflexion globale sur la circulation en général dans le quartier et dans le Sud-Ouest. Sécurité piétonne: une problématique qui prend de l'ampleur L'intervention de Fami-Jeunes de Saint-Henri démontre encore une fois les préoccupations citoyennes pour la sécurité face à la présence automobile, enjeu qui est soulevé avec une constance de métronome par des résidentEs de tous les quartiers du Sud-Ouest. Mais actuellement la réaction des responsables (Service circulation, police et politicienNEs) n'est visiblement pas à la hauteur des défis. Quelques mesures sont prises ici et là, mais il est bien difficile de placer ces éléments dans un plan global d'intervention, puisqu'il n'y en a pas. Ainsi, le groupe de résidentEs a appris qu'un feu de circulation sera installé rue Notre-Dame à la hauteur du CLSC St-Henri. Une bonne nouvelle en soi, bien sûr, puisque cela permettra aux piétons de traverser à une intersection achalandée. Mais elle évite la question de fond: la présence et la place qu'occupe l'auto dans la vie urbaine de nos quartiers. Ainsi dans le même registre, suite à la pétition des résidentEs de la rue Coleraine déposée en octobre dernier, l'arrondissement a installé la remorque-radar (voir article et photo archive.lapointelibertaire.org) du 9 au 12 octobre et noté dans le Rapport de suivi "qu'il n'y avait pas de vitesse excessive mais plutôt un effet de résonance et un achalandage plus élevé que d'habitude". Si j'ai moi-même constaté que l'achalandage est plus élevé, j'ai aussi observé des manœuvres automobiles assez dangereuses particulièrement à l'intersection Liverpool et Coleraine où passe entre autre la piste cyclable. Cela m'amène à parler d'un projet pilote (voté hier soir aux articles 40.19, 40.20, et 40.21) proposé par l'arrondissement pour 3 écoles du Sud-Ouest. Ainsi, on installera une bande de 10 mètres bien identifiée où il sera interdit d'arrêter. En revanche, la zone de stationnement interdit actuellement en vigueur devant les écoles sera transformée en débarcadère pour permettre aux voitures d'arrêter pour déposer les enfants. Il s'agit d'une proposition intéressante qui pourrait améliorer la situation confuse et totalement dangereuse qui existe en face des écoles élémentaires durant 15 minutes chaque matin. En effet, c'est souvent pêle-mêle, en double ou même en triple que les parents font descendre leurs enfants dans la rue entre les autos, alors que d'autres arrivent et partent en même temps. Mais la question de fond est celle-ci: pourquoi tant de parents viennent-ils reconduire leurs jeunes en auto alors qu'ils habitent tout près de l'école et alors qu'il existe des routes d'écoliers et des brigadiers aux traverses ? Des parents s'indignent ! C'est parce que ce n'est pas assez sécuritaire que je ne laisse pas mon enfant aller à pied à l'école. Et en stationnant en double au milieu de la rue, sans s'en rendre compte, et dans le brouhaha général, le danger semble être nettement plus grand. Ainsi, nos responsables ne font que réagir afin d'adapter les comportements, les normes, règlements et autres interdits à la présence et à l'utilisation grandissante de l'utilisation de l'automobile dans nos milieux de vie. Réaménager nos quartiers pour les rendre plus sécuritaire veut dire s'attaquer de front à la question automobile. C'est ce que se refuse d'envisager nos éluEs. C'est pourquoi, par exemple, il fut si facile au promoteur de Nordelec d'obtenir l'aménagement de 1 500 places de stationnements dans son projet. Des documents compréhensibles SVP ! Une intervenante de Pointe-Saint-Charles est venue témoigner des difficultés de comprendre les ordres du jour de l'arrondissement, suggérant que les propositions soient plus explicitent sur les enjeux contenus dans les dossiers. La Mairesse, s'est empressée de donner raison à l'intervenante et l'a référé à la greffière pour voir comment améliorer la situation. Alors, si la Mairesse connaît déjà la problématique (j'avais soulevé la même question voilà plus d'un an), comment se fait-il que ce sont toujours les termes techniques propres au jargon des fonctionnaires qui dominent la description des ordres du jours ? Derrière certaines descriptions d'articles se cachent des sujets dont les décisions pourraient apparaître controversées si elles étaient connues du public, comme par exemple, l'achat inutile d'une bande de terrain, au coût de 126 000$ récemment, à une entreprise immobilière. 7 novembre 2007 chroniques politiques | 673 lectures
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