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Appel pour une manifestation radicale le 1er maiLe jeudi 1er mai 2008, journée internationale des travailleurs, des travailleuses et des oppriméEs du monde entier !Rendez-vous à 18h00, départ de la manifestation à 18h30 au coin des rues Ontario et Valois (Métro Joliette)Partout à travers le monde, le 1er mai, les travailleurs, les travailleuses, les sans-emploi et les oppriméEs manifestent contre la misère, la pauvreté et les injustices. On manifeste contre le capitalisme et en souvenir d’une grève ouvrière sévèrement réprimée à Chicago en 1886. Faisons de même ici à Montréal. Le monde peut et doit être meilleur, si on met fin au capitalisme !
Le capitalisme est un système social et économique basé sur l’obtention d’un maximum de profits dans le plus court laps de temps possible, de plus en plus de profits et de plus en plus vite. Pour cela, on est prêt à n’importe quoi! Mais inévitablement, quelqu’un doit payer. Les penseurs de la droite, les porte-parole de ceux qui profitent de ce système nous répètent sans cesse qu’il s’agit du « moins pire système », qu’il ne faut pas crier au loup, que les choses se sont améliorées depuis 100 ans, etc. Oui, tout cela est vrai… pour eux, une petite minorité ! Ce sont ces mêmes gens qui nous reprochent de ne pas assez travailler, qui nous demandent de nous serrer la ceinture, qui veulent tout privatiser et couper les programmes sociaux, qui nous jettent à la rue quand ils n’ont plus besoin de nous, et qui nous répriment quand on ose défendre nos droits. Nous produisons suffisamment de nourriture pour faire vivre convenablement plus de 10 milliards de personnes. Mais selon l’ONU, 2 des 6,7 milliards d’êtres humains souffrent de carences alimentaires… Au lieu de lutter contre leur désespoir, on leur montre la pointe du fusil. Le capitalisme, c’est la guerre. Les dépenses militaires mondiales annuelles ont augmenté de 37% entre 1997 et 2006, pour passer à 1 204 milliards $ (selon l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm). En comparaison, la dette extérieure totale de tous les pays du sud est de 1 100 milliards $. Les peuples souffrent de ces crimes commis par l’impérialisme. Ici même au Canada, les peuples autochtones sont victimes du génocide engendré par les politiques de l’État colonialiste canadien. Pourquoi une telle folie ? Quand cela va-t-il arrêter ? Est-ce utopique que de vouloir mettre fin au rouleau compresseur du capitalisme? Les rêveurs sont plutôt ceux et celles qui se font croire que ça peut durer encore longtemps… Les quelques centaines de millions de personnes qui forment la « classe moyenne » en Occident jouissent d’un relatif confort, mais au prix d’une aliénation extraordinaire de leur vie. Les autres, la grande majorité des habitantEs de la planète, souffrent… Ici à Montréal, le quotidien de dizaines de milliers de personnes est un véritable calvaire. Nous ne sommes pas dans une société où chacunE pourrait trouver réponse à ses besoins… et encore moins à ses rêves. Nous sommes dans une société où la grande majorité de la population est au service d’une petite minorité. C’est ça le capitalisme ! Toutes les différences de langues, de couleurs, de religions sont prétextes à justifier les divisions, créer des tensions, ériger des frontières. Les femmes sont toujours victimes d’une oppression spécifique qu’on appelle le patriarcat. Dans le Sud, les enfants travaillent et vont à la guerre. Ce ne doit pas être ça la vie ! Dans sa quête de profit sans fin, l’économie capitaliste pille comme jamais les ressources de la planète. Nous la blessons plus vite qu’elle ne peut se guérir… Un consensus scientifique nous met en garde contre les effets dévastateurs de la destruction de l’environnement. On peut jouer à l’autruche, mais notre petite planète en a plein le dos de notre mode de vie. On joue avec le feu ! Les pauvres, inévitablement, vont en payer le prix. La crise de l’environnement va créer la rareté, de vastes pénuries et justifier de nouvelles guerres… Pourtant, l’extraordinaire développement de la technologie et des connaissances dans tous les domaines pourrait éviter ces gâchis. La solidarité humaine commande que nous changions complètement notre mode de vie, que nous cessions de baser la vie sur le profit, sur l’individualisme-culte, sur la consommation à tout prix. Nous en avons assez de cela, de la misère, de la pauvreté, des injustices et de la discrimination. C’est possible de changer le monde, il n’en tient qu’à nous ! Il faut se révolter contre ce système. Il faut descendre dans la rue, s’unir, s’organiser et faire en sorte que le monde change, que la vie soit meilleure !
Révolution, seule solution ! C’est pour cela que nous manifesterons le 1er mai. Parlez-en aux personnes autour de vous ! Rendez-vous jeudi le 1er mai au coin des rues Valois et Ontario, 18h! Cette invitation est une initiative d’individuEs de tous horizons qui partagent la même urgence de changer les choses. Les collectifs et organisations suivantes signent également cet appel : Anarkhia, Apatrides anonymes, Association irrationnelle pour un Québec libertaire, Carrefour Québec-Cuba, Cellule rouge de Drummondville, Centre d'appui aux Philippines, Centre des travailleurs et travailleuses immigrantEs, Comité des sans-emploi Montréal-centre, Comité pour un Secours rouge canadien, La Pointe libertaire, Parti communiste révolutionnaire, Personne n’est illégal - Montréal, PINAY (Organisation des femmes philippines au Québec), Solidarité sans frontières, Union Locale de Montréal -NEFAC-, Unité socialiste des IranienNEs à Montréal. Info : 1erMai2008@gmail.com. nos implications ailleurs | 1864 lectures
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