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Quand la police secrète frappe à la portePar l'Agence de presse libre de la Pointe - 20 novembre 2009. Un message du Réseau de la Commission populaire (Montréal). abolissons[AT]gmail.com Au cours des dernières semaines, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a effectué plusieurs visites chez des militants et militantes de la région. Les visites du SCRS chez des militants et militantes montréalais-es ne constituent pas une nouveauté. Des visites semblables ont eu lieu dans le passé, dans le contexte de projets et d'événements spécifiques. Le De façon générale, les visites du SCRS ont plusieurs objectifs et ne visent pas seulement la collecte de Si le SCRS frappe à votre porte, nous suggérons d'adopter une attitude d'entière non-collaboration. Une visite du SCRS dans votre chez-vous ou sur votre lieu de travail vous prendra par surprise, mais nous vous Si vous êtes dans une situation précaire - à cause de votre statut d'immigration, d'accusations criminelles, de conditions de probation ou de libération conditionnelle ou pour toute autre raison - vous ne Si vous vous sentez à l'aise de le faire, vous pouvez aussi demander les noms, numéros de téléphone et cartes des agents du SCRS qui veulent vous parler. Insistez pour qu'ils et elles s'identifient, et ne dites rien Parfois, les agents du SCRS entameront une discussion avec vous sans s'identifier d'emblée. Dans ce cas, si vous êtes pris-es par surprise, nous vous encourageons à refuser de poursuivre la conversation avec le SCRS. Vous pouvez toujours garder le silence. Il faut se rappeler qu'en matière de services de sécurité, le silence est la règle d'or. Dans tous les cas, demandez au SCRS de quitter votre domicile ou votre lieu de travail, ou d'arrêter de vous suivre. Dites-leur clairement de partir, de la manière qui vous convient. Vous avez le droit d'insister. Vous pouvez même leur claquer la porte au visage, si cela vous chante. N'oubliez pas que malgré les gestes sales qu'il pose au quotidien, le SCRS ne détient aucun pouvoir policier, ses agents ne peuvent donc pas vous arrêter. En cas de visite du SCRS, nous vous invitons à contacter le réseau de la Commission populaire. Nous nous engageons à garder confidentielle toute communication avec nous. Considérez toute visite surprise du SCRS comme étant du harcèlement. Si possible, notez une version des faits suite à la visite, afin de faire le suivi. Le boulot du SCRS, c'est de recueillir des renseignements pour l'État et de perturber les mouvements pour la justice sociale. Leur mandat inclut Les actions du SCRS - qui incluent l'incompétence crasse, le racisme et la complicité dans des actes de torture - constituent autant de raisons pour décourager toute personne impliquée dans des mouvements pour la justice sociale de coopérer de quelconque manière avec eux. La totale non-coopération avec le SCRS et les autres services de sécurité par l'entièreté du mouvement pour la justice sociale (au sens large) est la meilleure façon de maintenir unité et solidarité tout en nous concentrant sur l'important travail quotidien que nous effectuons. En résumé: ne parlez PAS au SCRS ; ne partagez AUCUNE information, même si celle-ci vous paraît inoffensive. Prière de diffuser ce message dans vos réseaux et avec tout-es les membres de votre groupe, afin d'encourager une non-collaboration collective avec le SCRS. NOTE: Des militantEs ont commencé à être visités tout dernièrement dans la région de Montréal. Ils sont donc dans les parages. nouvelles des groupes d'ailleurs | 808 lectures
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