Les journalistes du Journal de Montréal rentrent la queue entre les jambes

Après 764 jours de lock-out, les 227 syndiqué.e.s du Journal de Montréal ont accepté les dernières propositions patronales, mettant ainsi fin au conflit de travail. Une défaite qualifiée d’ « amère » dans plusieurs médias.

Un article de Frédérick Denoncourt soulignait en effet que les syndiqué.e.s se sont plaint.e.s du manque d’appui de la population, le journal ayant continué à rouler ses affaires sans problème tout au long du conflit. Des trous dans la loi anti-scab ont aussi été pointés du doigt.

Pour être franc, je trouve ça profondément plaisant à contempler. Ce n’est pas que je me réjouisse du malheur des autres, mais je dois dire que ma soif de justice fait en sorte que j’aime bien voir les gens vivre avec les conséquences de leurs faits et gestes.

En effet, les journalistes du Journal de Montréal bavent depuis des années sur l’ensemble du mouvement social, y compris sur leur propre centrale syndicale, déversant des flots de mensonges, d’insultes et d’attaques gratuites sur tout ce qui essaie de construire un monde meilleur. Des mercenaires du grand patronat, voilà ce qu'ils et elles sont. Et il aurait fallu les appuyer quand c'était leur tour venu de boire la tasse? Bande d'hostie d'hypocrites!

Pas étonnant qu’ils et elles n’aient pas obtenu d’appui de la population; c’est la société atomisée et égoïste qu’ils et elles ont contribué à créer par leurs écrits réactionnaires qui vient de leur servir une leçon. Quant aux personnes qui vibrent encore des sentiments de solidarité et de justice, elles ont heureusement pour la plupart été assez intelligentes pour ne pas se faire avoir et les laisser sécher. On ne peut décemment pas se plaindre du manque de secours de la part de gens à qui on a déjà fait autant de mal.

Vraiment, l’ironie du châtiment est succulente. Que ça serve aussi de leçon resplendissante de justice à tous les laquais du grand patronat; vous êtes jetables vous aussi et le peuple que vous avez calomnié ne lèvera pas le petit doigt pour vous le jour de votre naufrage. Quand on crache en l'air, ça nous retombe sur le nez.

Par Pascal Lebrun