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Demande du COBPUne demande du COBP que nous faisons circuler ici. Demande d’appui financier Le 15 mars dernier avait lieu la manifestation de la 15ème journée internationale contre la brutalité policière. « Nul ne peut, au cours d'une action concertée destinée à entraver de quelque manière la circulation des véhicules routiers sur un chemin public, en occuper la chaussée, l'accotement, une autre partie de l'emprise ou les abords ou y placer un véhicule ou un obstacle, de manière à entraver la circulation des véhicules routiers sur ce chemin ou l'accès à un tel chemin ». Le 15 mars dernier, plusieurs personnes – manifestant paisiblement en milieu urbain contre la brutalité policière - ont reçu une amende de 488 $ basée sur cette disposition. Dans le cas d’une contestation, le total avec les frais s'élève à 513$. À notre avis, cette disposition porte manifestement atteinte à la liberté d’expression, telle qu'enchâssée à l’article 2(b) de la Charte canadienne des droits et libertés et à l’article 3 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. Il est bien établi dans la jurisprudence canadienne que les manifestations pacifiques constituent une forme d’expression protégée par les Chartes. Toute atteinte à ce droit doit être justifiée par une règle de droit, dans des limites qui soient raisonnables et dont la justification puisse se démontrer dans le cadre d’une société libre et démocratique (article 1 de la Charte canadienne). Le langage large de l’article 500.1 CSR laisse un trop grand pouvoir discrétionnaire aux autorités policières. Dans le cas qui nous concerne, nous sommes convaincu-e-s que la police a eu recours à cette disposition pour envoyer un message de dissuasion aux manifestant-e-s qui véhiculaient une critique des pratiques policières que la police n’appréciait guère. Pour ces raisons, nous sommes en train de faire les démarches nécessaires pour monter une requête en inconstitutionnalité à l’encontre de cette disposition. Notre démarche n’est pas simplement pertinente pour les manifestant-e-s qui ont écopé l'amende salée du 15 mars dernier, elle est aussi essentielle pour tous les groupes sociaux qui ont intérêt à ce que leurs propres manifestations ne fassent pas l’objet d’une telle répression. Les syndicats, les associations étudiantes, et autres groupes de pression, devraient tous se sentir concernés par cet outil de dissuasion que détiennent les autorités policières. Le 15 mars dernier, il a été utilisé contre nous. La prochaine fois, cela pourrait très bien être à l’égard d’un autre groupe exprimant un message qui déplait aux autorités... Les arrêté-e-s du 15 mars 2011, lors d'une assemblée générale, ont décidé de mener une campagne, tant à l'intérieur qu'a l’extérieur des cours de justice, contre les 239 contraventions reçues en vertu du Code de la sécurité routière. Vous pouvez faire un don via notre page web http://www.cobp.resist.ca ou envoyer QPIRG-Concordia nouvelles des groupes d'ailleurs | 547 lectures
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