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Le fascisme (le vrai) toujours présent au Québec
Radio-Canada nous apprenait aujourd'hui dans le cadre de sa couverture de la grève étudiante que des écrits fascistes avaient circulé par l'entremise du journal Le Soleil, appartenant au groupe Gesca, l'organe de presse du clan Desmarais. L'auteur est Bernard Guay, haut fonctionnaire au ministère des affaires municipales.
Échaudé par la contestation, l'un de ces "fascistes latents" vient de s'échapper en public. Dans l'affrontement des valeurs, il a espéré pouvoir par la violence et la répression mettre fin à la contestation populaire. En plus, il a le culot d'attribuer cette violence à la gauche; ce serait sa "propre médecine". Bien sûr, le mouvement étudiant s'est durci ces quelques dernières semaines et des assiettes et des vitrines ont été fracassées. Il y a même eu des menaces de mort à l'égard de ministres. Tout déplorables que soient ces gestes, il faut comprendre que face au mur de silence que leur oppose le gouvernement et à la brutalité de la police, il est malheureusement inévitable que des individus finissent par s'énerver. Que ce soit clair, dès le début de la grève, c'est le SPVM qui est rentré dans le tas à force de poivre, de matraque et de grenades assourdissantes. Un étudiant a été sévèrement blessé, et la violence serait la médecine de la gauche? Est-ce violent de bloquer un bâtiment? Ça semble pas mal déranger les marcheurs au pas de l'oie, mais est-ce vraiment violent, justifiant une réaction aussi brutale de la police? S'il y avait moyen de négocier réellement dans cette société, entre gens civilisés, la gauche ne bloquerait pas d'édifices gouvernementaux. Il faut bien le comprendre, les bureaucrates, qu'ils s'affichent ouvertement fascistes ou non, flirtent nécessairement avec cette idéologie, même s'ils n'en ont pas conscience, car, avec les politiciens importants, le grand patronat et autres membres du 1%, ils détiennent le monopole du pouvoir réel.
Par Pascal Lebrun analyses conjoncturelles | 719 lectures
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