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Plus de 5 000 personnes au rendez-vous anticapitaliste du 1er mai!La manif anticapitaliste brutalement dispersée par les chiens de garde du SPVMMontréal, le 1er mai 2012 – À l’appel de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal) et de ses alliéEs, pour la cinquième année consécutive, plus de 5 000 personnes – une foule record – se sont réunies au centre-ville de Montréal pour marquer la Journée internationale des travailleurs et travailleuses. Divers contingents (queers, féministes, personnes migrantes, étudiantEs, familles) ont répondu à l'appel de la CLAC, illustrant la portée grandissante de la critique anticapitaliste. « Le premier mai, c’est l’occasion pour les travailleuses et travailleurs de partout sur la planète de reprendre la parole, de reprendre leur pouvoir, de s’affirmer haut et fort en tant que classe et de commémorer la longue histoire des luttes ouvrières », explique Mathieu Francoeur, porte parole de la CLAC. « C’est aussi l’occasion de célébrer une culture combative, revendicatrice, révolutionnaire et explicitement anticapitaliste », poursuit-il. Ce ne sont pas les raisons de se révolter qui manquent : diktats d’austérité; mises à pied massives; lock-out; décrets et injonctions; détournement des fonds de pension et démantèlement des acquis sociaux; plans de sauvetage des banques par les gouvernements; privatisation des profits et socialisation des coûts; piétinement des droits fondamentaux; répression des mouvements sociaux et brutalité policière, crosses et impunité, corruption politique, escroqueries et machinations diverses; mafieux à cravates et tinamis à tous les niveaux ! Le contexte actuel est partout marqué par l’injustice et l’accroissement des inégalités. « C’est le système capitaliste et ses institutions que nous rejetons en bloc. Les réformes et les accommodements ne fonctionnent manifestement pas », affirme Marie-Eve Lamy, de la CLAC. « Encore une fois aujourd'hui, nous avons vu que dès que nous critiquons le statu quo, que nous nous attaquons aux sources de l'injustice, le pouvoir réagit par la violence. Toute dissidence sérieuse se heurte à la répression », poursuit-elle. La CLAC dénonce vigoureusement l'arrestation d'une cinquantaine de personnes. Aujourd’hui, le cortège s’est arrêté devant plusieurs symboles forts du système capitaliste : la firme d’ingénierie SNC Lavalin, profiteuse de guerre notoire qui est présentement sous enquête pour détournement de fonds, et dont le crosseur de PDG Pierre Duhaime s’est sauvé avec la caisse en toute impunité ; les nombreuses institutions financières ayant pignon sur rue au centre-ville de Montréal qui ont bénéficié d'un plan de sauvetage de 114 G$. Le gouvernement conservateur a également été vertement dénoncé pour ses politiques antisociales, racistes et sexistes. En ce 1er mai, la CLAC tient à réaffirmer sa solidarité avec tous les mouvements de résistance aux régimes d’austérité, ici comme ailleurs dans le monde, et en particulier avec l’extraordinaire lutte des étudiantes et étudiants du Québec, qui donnent au monde entier l’exemple d’un mouvement social massif, fort et uni. -30- Source : Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal) : 438-838-8498 media@clac-montreal.net www.clac-montreal.net Montréal, le 1er mai 2012 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le comité de mobilisation des parents-étudiants de l’UQAM et des Parents contre la hausse ont invité les parents, grands-parents, enfants petits et grands et alliéEs des familles à former un bébé bloc lors de la manifestation anticapitaliste du 1er mai 2012. Pourquoi un bébé bloc? Les gens qui participent au bébé bloc aujourd’hui sont venus exprimer leur colère face au système capitaliste qui génère l’exclusion d’une majorité d’êtres humains, tout en privilégiant les riches et les puissants. Nous sommes contre la hausse des frais de scolarité, mais aussi contre toutes les formes d’oppression qui sont alimentées par ce système destructeur et injuste. La lutte actuelle pour la défense de l’éducation est une lutte qui est intrinsèquement liée à celle des travailleuses et travailleurs, à celle des personnes migrantes, à celle des peuples autochtones, à celle des femmes du monde entier, à celle de toutes les personnes marginalisées et laissées-pour-compte de notre société et d’ailleurs. C’est ensemble que nous souhaitons construire une société libre et sans exploitation pour nos enfants. Mais c’est aussi avec ces derniers que nous souhaitons le faire : le bébé bloc d’aujourd’hui veut permettre aux parents et aux enfants de se réapproprier la rue pour montrer les différents visages de la lutte sans se laisser intimider par la répression policière omniprésente et démesurée. Dans le contexte politique actuel, il devient en effet difficile, voir impossible, pour certains groupes de participer aux manifestations et autres actions qui nous interpellent. Un des groupes dont la participation est la plus restreinte est celui des parents et de leurs enfants. Le déploiement et les interventions policières imprévisibles menacent trop souvent leur sécurité. Malgré ce contexte répressif, plusieurs parents veulent se doter de moyens pour continuer à lutter en mettant place les conditions nécessaires pour assurer le bien-être des enfants. Qu’est-ce qu’un bébé bloc? Pour information : nouvelles des groupes d'ailleurs | 347 lectures
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