L'impunité de la police - les éluEs s'en accommodent

Par l'agence de presse libre de la Pointe - 28 mars 2013.

Un débat important, plutôt fondamental croyons-nous, se tient actuellement sur la liberté d'expression. Nous avons voulu donner la parole à Josée Legault,une chroniqueuse politique qui, dans un esprit "démocrate", pose quelques questions pertinentes.

Rappelons que cette semaine, un porte-parole de la police de Montréal, ignorant ou imbécile, va jusqu'à affirmer que la charte n'accorde pas le droit de manifester.

Nous n'avons entendu aucunE éluEs de Montréal protester, au moins publiquement, contre une telle déclaration. Ce qui en dit assez long sur le degré d'aplaventrisme des représentantEs de la population montréalaise face aux forces de l'ordre. Bien sûr dans notre démocratie formelle ce sont les éluEs qui votent les règlements, dont le controversé P-6. Mais dans les faits, ce sont les dirigeants du SPVM qui demandent d'introduire de nouveaux règlements. Il est là le mécanisme bureaucratique qui fait du SPVM, comme toutes les autres polices, une "police politique". Les éluEs municipaux ne sont bien souvent que les "tampons" dans l'affaire, mais bien sûr, ils ne l'avoueront jamais.

Nous vous invitons à lire Josée Legault (qu'on voit ici sur la photo) ici sur ce que nous n'hésitons pas à qualifier de dérive de "la classe politique" québécoise sur la liberté d'expression et par conséquent sur les rapports de subordination qu'elle entretient avec la police.