Par l'Agence de presse libre, 18 novembre 2008.

Comme il fallait s'y attendre, l'incendie de l'imposant bâtiment du CN en fin de semaine dernière a eu des répercussions sur le processus de discussion entrepris par l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM).

En effet, depuis plusieurs semaines des représentantEs de plusieurs acteurs dont Vincent Chiara, l'arrondissement Sud-Ouest, l'Agence métropolitaine de Transport, la Table Action-Gardien et plusieurs autres tentaient de départager les consensus et les divergences au sujet de l'aménagement des terrains du CN. Le tout devait culminer éventuellement en une consultation publique formelle.

L'incendie de la fin de semaine vient de mettre tout cela en question, compte tenu que certains partenaires ont été vivement pris à partie pour leur négligence et leur incompétence en rapport avec les problèmes soulevés depuis plusieurs mois par les résidentEs. L'incendie en est une pruve majeure. Ainsi, la réunion de travail prévue pour jeudi a tout simplement été cancellée. L'OCPM qui souhaitait remettre sont rapport avant la fin de l'année devra, à tout le moins, retarder la démarche.

En fait, ce n'est rien de moins que toute la crédibilité du processus public qui semble mis en cause par les résidentes et les résidents surtout ceux et celles qui ont participé à l'assemblée du 22 octobre dernier (voir Une première consultation très animée). Il faut rappeler que même si les commissaires de l'OCPM sont indépendants de la Ville, l'OCPM elle-même est une création du conseil municipal et qu'elle reçoit ses mandats du comité exécutif de la Ville.

L'arrondissement du Sud-Ouest et ses éluEs, principalement la mairesse Jacqueline Montpetit sont complètement discrédités, ainsi que le propriétaire du terrain Vincent Chiara. Difficile de croire qu'un minimum de confiance puisse revenir.