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Désobéissance civile en faveur d'un citoyen canadien abandonné par l'État[English below] Un billet d'avion pour Abdelrazik acheté, le vol est prévu pour le 3 avrilUne centaine de personnes défient le bluff du gouvernement au sujet d'Abousfian Abdelrazik Montréal, 12 mars 2009 - Plus de cent personnes ont participé à l'achat d'un billet d'avion de retour pour Abousfian Abdelrazik, en contribuant chacun un petit montant du coût total. Le gouvernement a indiqué qu'il considérerait que quiconque participerait à une collecte de fond en appui à M. Abdelrazik commettrait une infraction à une loi fédérale et pourrait être poursuivi. « Ce billet d'avion enlève au gouvernement une autre excuse utilisée pour empêcher mon client de rentrer chez lui. » a dit Me. Yavar Hameed en tenant le billet - acheté par 114 personnes - lors d'une conférence de presse à Montréal. En décembre, le gouvernement a indiqué dans une lettre à l'avocat de M. Abdelrazik qu'il devait présenter un billet d'avion dûment payé pour que Passeport Canada accepte de lui émettre d'urgence un titre de voyage. Le passeport de M. Abdelrazik a expiré durant son emprisonnement au Soudan. « Il a le billet d'avion. Maintenant il a besoin d'un titre de voyage. Le vol quitte Khartoum le 3 avril. Un passeport d'urgence peut être émis en moins de 24 heures. Le gouvernement a trois semaines, » a déclaré Me. Yavar Hameed, l'avocat de M. Abdelrazik. Selon Dominique Peschard, président de la Ligue des droits et libertés, « le Canada est responsable de la détention et de la torture subies par M. Abdelrazik au Soudan. Plutôt que de reconnaître ses responsabilités et de corriger promptement la situation, il ajoute aux graves violations de droits infligées à M. Abdelrazik celle de violer son droit inaliénable de retour vers son pays. » Selon la loi fédérale, quiconque ose contribuer financièrement à l'achat d'un billet d'avion pour le retour de M. Abdelrazik est passible d'être poursuivi au fédéral. Le groupe de personnes qui a contribué à l'achat du billet provient de toutes les régions du Canada, de Vancouver à Halifax, témoigne des nombreux appuis qu'a reçu M. Abdelrazik et reflète l'indignation et le dégoût ressentis pour le traitement criminel qu'il a reçu de la part du gouvernement canadien. Parmi les contributeurs se trouvent des personnalités publiques ainsi que des gens ordinaires; fermiers, professeurs de droit, représentants syndicaux, artistes, producteurs de films, avocats, travailleurs, anciens ministres du Cabinet, grand-mères, étudiants et bien d'autres. (Voir la liste complète sur le site de la Commission populaire sur les "mesures sécuritaires" en immigration) Des notes de service internes du gouvernement et d'autres documents protégés par la Loi sur la protection des renseignements personnels révèlent que, comme dans les cas d'Abdullah Almalki, Ahmad El Maati et Muayyed Nureddin - tous emprisonnés et torturés en Syrie à la demande du SCRS et de la GRC, ceci ayant été confirmé par l'enquête Iacobucci - Adbelrazik a également été emprisonné à la demande du SCRS lors de sa visite au Soudan. En prison, il a été battu et torturé. Dans ce contexte horrible, il a été interrogé par des agents du SCRS, complices de son arrestation. Libéré et lavé de tout soupçon par le Soudan, ainsi que par la GRC et le SCRS, ses multiples tentatives pour revenir à Montréal ont été bloquées plutôt que facilitées par les représentants du gouvernement canadien. Depuis qu'il a rendu publique cette affaire, en avril 2008, M. Abdelrazik réside à l'ambassade du Canada à Khartoum. « Les tourments de M. Abdelrazik, un cas de plus démontrant une politique illégale de recours aux détentions outre-mer par le gouvernement canadien contre ses propres citoyens, se poursuivent toujours malgré les assurances fallacieuses des fonctionnaires d'Ottawa que les choses ont changé, » ont affirmé Warren Allmand, ancien Solliciteur Général du Canada ainsi qu'un autre donateur. « Le Canada doit mettre fin à son programme de redditions extraordinaires et arrêter d'ériger des obstacles au retour de M. Abdelrazik, » a ajouté le défenseur des droit humains de Montréal. « Ce qu'on voit ici, c'est encore un impact concret que les frontières, celles qui sont visibles comme celles qui sont invisibles, ont pour les êtres humains » mentionne Émilie Breton, une étudiante adhérente à l'Autre campagne (Otra Campaña) qui a contribué à l'achat du billet d'avion « alors que le Canada continue de se dire « ouvert », des situations comme celle-ci nous démontrent comment le pays nourrit dans les faits le système d'apartheid global. » -30- Informations supplémentaires : www.peoplescommission.org/abdelrazik_fr.php Projet Retour au bercail : projectflyhome[at]gmail.com =========== Ticket bought for Abdelrazik, flight leaves on 3 AprilMore than one hundred people call the government's bluff on Abousfian Abdelrazik Montreal, 12 March 2009 - Over one hundred people across the country have joined together to buy a plane ticket home for Abousfian Abdelrazik, even though the Canadian government has made it a federal offence to directly or indirectly finance or collect money to support Mr. Abdelrazik. "This plane ticket strips away another excuse the government has used to prevent my client from returning home," said Mr. Yavar Hameed, holding the ticket - purchased by 115 people - at a press conference in Montreal. In December, the government stated in a letter to Mr. Abdelrazik's lawyer that he must present a fully-paid-for plane ticket before Passport Canada would agree to issue an emergency passport. Mr. Abdelrazik's passport expired while he was in prison in Sudan. "He has the ticket. Now he needs the travel document. The flight leaves Khartoum on 3 April. An emergency passport can take less than 24-hours to issue. The government has three weeks," stated Mr. Yavar Hameed, Mr. Abdelrazik's lawyer. "Canada is responsible for Mr. Abdelrazik's detention and torture in Sudan," stated Mr. Dominique Peschard, president of the Ligue des droits et libertés. "Rather than admitting its responsibility and correcting the situation, Canada has persisted in violating Mr. Abdelrazik's rights by denying his inalienable right to return to his country." Under federal law, anyone who dares to contribute money to purchase a ticket for Mr. Abdelrazik's return risks federal prosecution. The group of contributors to the ticket stretches from Vancouver to Halifax and reflects the groundswell of support for Mr. Abdelrazik and popular outrage and disgust at the government's criminal treatment of him. Contributors include well-known figures and regular people; farmers, law professors, labour union representatives, artists, film-makers, lawyers, workers, former Cabinet ministers, grandmothers, students and more. (See full list at www.peoplescommission.org/abdelrazik.php.) Internal government memos and other documents released under the Privacy Act reveal that, like Abdullah Almalki, Ahmad El Maati and Muayyed Nureddin - all imprisoned and tortured in Syria on the request of CSIS and the RCMP, as confirmed by the federal Iacobucci Inquiry - Mr. Abdelrazik was also jailed on the recommendation of CSIS, while on a visit to Sudan. In prison, he was beaten and tortured. In this horrific context, he was interrogated by CSIS officials complicit in his arrest. Released and cleared of all suspicion by Sudan, as well as the RCMP and CSIS, his many attempts to return home to Montreal have been blocked rather than aided by Canadian officials. "Mr. Abdelrazik's ongoing torment, part of an illegal pattern of the Canadian government targetting its own residents for overseas detention, continues to this day, despite disingenuous assurances from officials in Ottawa that things have changed," said Warren Allmand, former Solicitor-General of Canada and another donor. "Canada must end its extraordinary rendition program and stop putting up roadblocks to Mr. Abdelrazik's return," added the Montreal-based human rights advocate. "What we see here once again is the concrete impact of borders, both visible and invisible, on human beings," stated Émilie Breton, a student affiliated with the Other Campaign (Otra Campagna) who contributed to the ticket. "While Canada continues to present itself as "open", situations like this one show how the country feeds off the global system of apartheid." For more information about the donors and Project Fly Home: Background: www.peoplescommission.org/abdelrazik.php nos implications ailleurs | nouvelles des groupes d'ailleurs | 943 lectures
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