Luttes urbaines et changement social

Les copains de l'Union communiste libertaire, union locale de Québec (le Collectif La Nuit) publient sur leur site Internet une série de texte sur les luttes urbaines et le changement social.

Manifestation contre le déménagement du casino de Montréal à Pointe-Saint-Charles, 29 octobre 2005

Sous la plume de Nicolas Phébus, ces textes visent à rendre compte d'une réalité ré-émergente: la prise en compte de l'urbanité dans les luttes pour le changement social. Après la grande vague de luttes urbaines des années 1960-70 et leur institutionnalisation en un "milieu communautaire" parfois peu contestataire, on constate effectivement, en Occident, un "retour au local" via une ré-interprétation des possibilités de lutte en milieu urbain.

La Pointe libertaire estime s'inscrire dans ce renouveau des luttes urbaines. C'est pourquoi nous vous invitons à lire l'analyse du camarade Phébus.

Voici le descriptif de sa série de texte:

Les vieux quartiers populaires sont devenus des terrains de lutte de classe importants. Sous couvert de revitalisation et pour répondre aux besoins de la dictature automobile, on démolit, construit et défigure à tour de bras. Face aux bourgeois, grands ou petits, et à l’État, des gens se lèvent et la résistance s’organise en comités de citoyenNEs et groupes populaires. Droit au logement, services et médias communautaires, aménagement urbain, revendications locales, les habitantEs des quartiers veulent avoir leur mot à dire et maîtriser leur environnement immédiat. Pour qui ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis, c’est l’une des rares expressions contemporaines d’antagonisme socio-politique et, n’ayons pas peur des mots, de conscience de classe (au moins potentiellement). Voilà qui est précieux pour ceux et celles qui veulent changer le monde.

19 mai ::: Introduction

20 mai ::: 1ère partie

7 juillet ::: 2e partie