Brutalité policière en Outaouais

Ça brasse à l'Université du Québec en Outaouais (UQO), ou plutôt devrais-je dire, la police brasse à l'UQO, où on compte déjà les arrestations par dizaines.

Les policiers sont en effet intervenus pour expulser des grévistes de l'université ce mercredi, une opération pendant laquelle une journaliste du journal Le Droit s'est fait brutaliser.

Commençons d'abord par dénoncer l'hypocrisie des journalistes qui ne condamnent la brutalité policière que lorsqu'ils ou elles en sont victimes. Quand se ne sont que les étudiant.e.s qui se font péter la gueule, là, ce n'est pas bien grave; pas de scandale.

Pour preuve, cet autre article du Droit ou les photos montrent clairement la violence policière contre des étudiant.e.s non-violent.e.s. Pas un mot dans l'article sur la répression ou la brutalité de la police à l'égard du mouvement de grève. Et pour les plus durs à convaincre, voici une vidéo qui donne le ton. On voit bien que les grévistes se mettent de plus en plus en colère face à l'action policière, mais qu'aucun.e ne pose de geste violent. Brutalité policière et complicité des médias jouent le jeu de la ministre Beauchamp qui tente de comparer le mouvement de grève à un mouvement terroriste et dangereux.

Les fascistes et le gouvernement ont beau taxer le mouvement de violent, la réalité c'est que c'est leur oppression qui est brutale et sauvage.

Par Pascal Lebrun
Pour l'Agence de presse libre de Pointe-Saint-Charles