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Le Parti Libéral et la démocratie directe
Rien de tout ça n'est nouveau. Par contre, ce qui est différent avec le mouvement actuel par rapport à ceux des précédentes générations, c'est que l'État n'est plus vu comme un outil pour mettre en place les solutions proposées par la gauche. Dans le meilleur des cas, il est perçu comme un obstacle. La plupart du temps, il est carrément conçu comme faisant partie du problème. Et c'est ça qui effraie tant les conservateurs et les ministres: le spectre de la démocratie, la seule, la vraie, la démocratie directe. La coupure entre les jeunes (de gauche) et les institutions en place est totale. Ou bien le projet démocratique de la nouvelle gauche, ou bien les institutions en place doivent mourir; la coexistence est impossible. Les libéraux pensent visiblement pouvoir gagner cette bataille en lançant des mots forts. Jean-Marc Fournir ministre de la "justice" (plutôt ministre des tribunaux) disait que la démocratie de la rue "n'existe pas dans notre société". Il est bien drôle. C'est comme la grève, qui supposément ne serait qu'un boycott et n'existerait pas; on n'a qu'à regarder dehors pour constater son existence. Robert Dutil, ministre de la "sécurité" publique (plutôt ministre de la police et autres creveurs de z'yeux)soutient que personne n'a jamais reconnu un droit fondamental à la désobéissance civile. Pourtant, toute l'histoire du mouvement démocratique repose sur son utilisation. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 reconnaît même l'insurrection comme un droit inaliénable et sacré. "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." Il bullshit pour les médias ou il ne connaît vraiment rien à l'histoire? Alors, de quelle démocratie Line Beauchamp parlait-elle lors de sa démission? Celle des mafieux, des banquiers et des milliardaires? En quoi leur cirque électoral serait-il plus démocratique que les assemblées générales des associations étudiantes? Le respect de la démocratie est incompatible avec celui des élu.e.s de l'assemblée nationale. Raymond Bachand a bien raison; "assez, c'est assez"! C'en est assez des cannibales mangeurs d'humanité et de leurs valets politicien.ne.s. Laissons voir au libéraux à quel point la soupe peut encore chauffer pour leurs belles petites fesses. Par Pascal Lebrun analyses conjoncturelles | nouvelles des groupes d'ailleurs | 435 lectures
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