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Récupérer le Bâtiment no. 7: contexte, localisation et état de la situationVue de l'entrée du site des anciens Ateliers ferroviaires du CN à Pointe-Saint-Charles. Le Bâtiment no. 7 est celui de droite. 1. Résumé de la situationLe Bâtiment no. 7 fait partie d'un ensemble industriel ferroviaire appartenant, jusqu'en juin 2006, au Canadien National. Le site existe depuis le 19e siècle et couvre 3,5 millions de pieds carrés. Il s'agit d'ateliers ferroviaires et de bâtiments connexes, dont le “no. 7”, qui a servi de laboratoires, de bureaux et d'entrepôt. Les activités ferroviaires ont cessées en 2003 sur ce site. A gauche: plan du site. A droite: photo aérienne à partir de l'arrière du site. Le bâtiment no. 7 est en haut, à gauche. Le côté du bâtiment no. 7 situé à l'intérieur du site des Ateliers ferroviaires. Photo: La Pointe libertaire 2005. 2. Localisation et historique du bâtimentLe Bâtiment no. 7 est aussi connu comme le “Laboratoire”, les “Entrepôts-Magasins” ou “Recherche-Développement”. Il consiste en un bâtiment de deux étages de forme rectangulaire, ayant sa façade étroite sur la rue Le Ber, son mur Ouest bordant l'extérieur du site et son mur Est bordant la cour intérieure du site. Aire au sol: 4716 m2 (50 735 pi2) Superficie: 9410 m2 (101 235 pi2) Disposition intérieure: Il prend la forme de plusieurs sections séparées les unes des autres. La 1ère section à partir de la rue Le Ber est aménagée en bureaux sur les deux étages. La seconde section est aménagée en entrepôts et locaux divers. La 3e section est un entrepôt encore moins aménagé. La 4e section a été démolie en février 2009 par le propriétaire. La 5e section n'a qu'un étage (équivalent, en hauteur, à deux étages industriels) et est un ancien entrepôt d'huile. État général du bâtiment: Le bâtiment était en très bon état au moment où le Groupe Mach a acheté le site. Une partie du système de ventilation date de 2002. Il a servi jusqu'à la fin des activités ferroviaires, et ensuite il a servi à des entreprises de création de décors, à des tournages de film ou à des événements culturels. Cependant, depuis 2006 il est laissé à l'abandon par le propriétaire. Les portes demeurent ouvertes, il n'y a pas de surveillance et aucun effort n'a été fait pour le barricader ou au moins s'assurer de stopper la détérioration. 3. Acteurs concernésLe site des anciens ateliers ferroviaires et des voies qui les entourent est un maillon important du réseau ferroviaire de Montréal. Plusieurs acteurs sont concernés et/ou impliqués dans ce processus: - L'arrondissement Sud-Ouest de la Ville de Montréal (élu-e-s et administration) - Le responsable de l'urbanisme au Comité exécutif de la Ville de Montréal - Le propriétaire du site, M. Vincent Chiara, le Groupe Mach et la compagnie Les Cours Pointe-Saint-Charles - Le promoteur immobilier résidentiel, M. Sam Scalia et sa compagnie Samcon - Le Groupe de Ressources Techniques Bâtir son quartier, promoteur immobilier pour le logement social - L'Agence métropolitaine de transport (AMT), qui va y implanter un centre de maintenance - Le Canadien National (CN), propriétaire de la voie ferrée, qui a des ententes avec Gr. Mach, AMT, et d'autres. - Les locataires du site: Gravel Auto, Auto Motive Power, Fibre J.C. Fibers, SPVM, Entreprises de tournage cinématographique. - Action-Gardien, la Table de concertation des groupes communautaires de Pointe-Saint-Charles - Plusieurs résident-e-s des rues Congrégation, Sébastopol et Bourgeoys - Le Centre social autogéré - Le Comité 7 à Nous, qui comprend: 4. Lutte et négociation pour l'obtention du bâtimentDepuis février 2009, le Comité 7 à Nous a proposé au propriétaire un bail gratuit de 5 ans, avec l'option de proposer un mécanisme pour céder gratuitement le bâtiment à la communauté. Des négociations se sont entamées, mais ont été interrompues plusieurs fois par le peu d'enthousiasme du propriétaire. 5. Actions directes et événements autour de la lutteEn plus du lobbying et des négociations directes, les acteurs locaux ont aussi utilisé l'action directe dans cette lutte. Le Centre social autogéré (CSA) notamment, qui a organisé plusieurs événements autour du Bâtiment no. 7. un cordon de flics garde l'entrée du site en avril 2010. Le commandant du poste de quartier no. 15 avait peur que le CSA n'ouvre un autre squat. Photo: La Pointe libertaire, avril 2010. Voir aussi: Présence policière sur les terrains du CN samedi soir Pendant l'été 2010, des affiches furent posées un peu partout dans le quartier. Elles portaient l'inscription "Recherché pour dettes envers Pointe-Saint-Charles", avec une photo du propriétaire. Ces affiches n'ont pas été revendiquées. Pour plus de détails, consulter Vincent Chiara recherché dans Pointe-Saint-Charles. A l'automne 2010, dans le but de montrer que le bâtiment no. 7 appartient à la communauté, le CSA organisé une projection de film le 13 août. A cette occasion, une grande bannière a été déployée sur la façade du bâtiment. On voit ici la bannière qui fut déroulée du toit du bâtiment 7. Photo: La Pointe libertaire. Voir aussi: Le CSA prend possession du Bâtiment no. 7. Quelques semaines plus tard, c'est un marché public qui avait lieu à la même place. Le 2 novembre, à l'occasion de la séance publique mensuelle du conseil d'arrondissement (où l'accord de développement devait être adopté), le CSA organise une action intitulée "On est tanné.e.s d'être dans la rue! Pressons l'citron!" dans le stationnement de la mairie d'arrondissement. Ce fut l'occasion d'un spectacle en plein air réunissant plusieurs artistes (Jean-François Lessard, le Choeur libertaire de la Pointe, Norman Nawrocki et un duo jazz). Pendant que le CSA faisait du bruit à l'extérieur, des citoyen.ne.s asticotaient les éluEs et les fonctionnaires à l'intérieur de la salle du conseil. Vincent Chiara en citron. Photo: La Pointe libertaire. Le chansonnier Jean-François Lessard. Photo: La Pointe libertaire. Voir aussi: Le CSA fait sentir sa présence au conseil d'arrondissement. Finalement, quelques jours plus tard, le 5 novembre 2010, le Comité 7 à Nous organisait une soirée de mobilisation qui a débuté par un rassemblement devant le bâtiment - avec poésie, jonglerie, cracheurs de feu et musique. Ensuite les personnes présentes se sont dirigées vers l'Espace des neuf soeurs sur la Rue Wellington pour poursuivre la soirée en musique et en discours. Le poète de la soirée 7 à Nous. Photo: La Pointe libertaire. Une bannière fabriquée par les participant.e.s du Carrefour d'Éducation Populaire. Photo: La Pointe libertaire. -> Regarder la vidéo produite à cette occasion. 6. Documents de référenceOffice de consultation publique de Montréal, pages Internet de la consultation publique sur le site des Ateliers ferroviaires, comprenant tous les documents pertinents: La Pointe libertaire, Novembre 2008, Qui sont Vincent Chiara et le Groupe Mach? L'Oeuf Architectes et Action-Gardien, Un quartier à imaginer, document préparatoire de l'OPA-CN, avril 2007, 69 pages. Action-Gardien, Janvier 2010, Le dossier des anciens ateliers du CN est loin d'être clos, documents d'analyse du rapport de ocnsultation publique de l'OCPM. Centre social autogéré, mémoire déposé devant l'OCPM, disponible sur le site de l'OCPM. Comité 7 à nous, mémoire déposé devant l'OCPM, disponible sur le site de l'OCPM. Lettre de l'OCPM au Groupe Mach, 27 septembre 2008 et réponse du Groupe Mach, disponibles sur le site de l'OCPM Bâtiment no. 7 | 895 lectures
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