autres textes

L'altermondialisme est un humanisme

Par Marco Silvestro.

Article paru originellement dans Le Couac, vol. 6 no. 11 (août 2003), p. 8.

Dans la foulée du sommet du G8 à Évian (1-3 juin 2003), les médias ont relayé par centaines le terme « altermondialisme », le posant comme jamais entendu, un peu loufoque, plutôt obscure. Le Devoir n’a pas manqué de suivre le bateau, sous la plume de son correspondant à Paris, Christian Rioux. Il ne se caractérise pas par sa finesse analytique ni par la grâce de son style, bien qu’il s’essaie souvent à l’humour. Il se surpassait dans un texte sans queue ni tête (06-06) intitulé « Les nouveaux mondialistes ». Il écrivait notamment cette phrase qui se voulait drôle, suppose-t-on : « « L’altermondialiste » appartient à la famille des mondialistes de la même façon que « l’alterféministe » appartiendrait à celle des féministes et « l’altercommuniste » à celle des communistes ». Pour quiconque est le moindrement familier avec ces termes, cette phrase dénote une connerie presque sans borne. Un de nos collaborateurs fit parvenir au Devoir une lettre (légèrement modifiée ici) qui ne fut pas publiée.

Marcel Sévigny ou l’histoire d’une plante vivace sur un tas de fumier

Par Marco Silvestro

Article publié originellement dans Le Couac, vol. 5 no. 2 (nov. 2001), p. 8.

Marcel Sévigny est un exemple rare et précieux de politicien « par défaut » qui n’a jamais caché ses penchants libertaires. Un outsider qui a utilisé la politique représentative et le RCM afin de faire avancer la cause de son quartier, Pointe-Saint-Charles. Un homme qui n’aime pas l’exercice du pouvoir et la démagogie, encore moins lorsqu’ils sont concentrés dans les mains des mêmes personnes. Et c’est pour démontrer que la gauche n’a jamais été au pouvoir à Montréal et que l’action politique du « mouvement social » montréalais est sclérosée qu’il prend la plume. Ayant décidé de ne pas se représenter aux élections de ce mois-ci, il nous offre en quelque sorte son testament politique.

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