autres textes

Atelier: Mouvement libertaire et piraterie maritime

Agence de presse libre de la Pointe - 5 mai 2009. Lundi le 4 mai avait lieu le dernier atelier d'une série de quinze organisés par le Centre social autogéré de Pointe-Saint-Charles et le Bloc Action mondiale des peuples - Mtl. Ces ateliers se sont tenus au Carrefour d'éducation popualire de la Pointe. Les prochains ateliers se tiendront dans le bâtiment que le Centre social autogéré prendra le 29 mai prochain (pour plus d'information sur cette action,

Lancement du livre "ET NOUS SERIONS PARESSEUX?" dans la Pointe

Agence de presse libre de la Pointe - 30 avril 2009.

Les Éditions Écosociété invitent au lancement du dernier livre de Marcel Sévigny intitulé "Et nous serions paresseux? Résistance populaire et autogestion libertaire". Le lancement aura lieu le jeudi 14 mai, de 17h à 19h au 2532 rue Centre à quelques pas du métro Charlevoix.

Militant de la Pointe Libertaire, Marcel Sévigny raconte la lutte victorieuse contre le déménagement du casino dans le quartier Pointe-Saint-Charles ainsi que l'expérience du Café alternatif La Petite Gaule, deux événements qui s'inscrivent dans la résistance populaire et militante du quartier depuis 40 ans.

Gauche municipale, pas de printemps en vue !

Par Marcel Sévigny, texte publié dans le numéro 32 de la revue Possibles printemps/été/automne 2008.

Comme dans les autres sphères de la société, la domination politique des courants néo-libéraux sur les communautés locales, urbaines et régionales bloque toute possibilité d'appropriation collective des enjeux locaux.

Des initiatives citoyennes tentent de briser cette domination mais les efforts semblent se heurter autant à la nature même des structures politiques municipales que de l'idéologie néo-libérale qui tient lieu de programme politique. Dans tous les cas, pour casser cette logique, il faudra développer des pratiques politiques autonomes et envahir l'espace public, agir de manière à déstabiliser le confort et l'indifférence qui règnent dans les pouvoir locaux, par des manifestations, des actions de désobéissance civile, des protestations, des blocages, etc.

Lettre ouverte à Jean-Philippe Warren

Réplique au texte « Faites ce que vous pouvez et faites-le avec plaisir ». Les jeunes intellectuels québécois de gauche vus à travers quelques revues


Montréal, le 25 août 2008
par Anna Kruzynski

Envoyer un chèque à Greenpeace, acheter du sucre équitable, recycler le papier et participer à une manifestation, au choix, une fois par année, préférablement par les beaux jours de printemps. Aller au travail à pied est meilleur pour la santé; faire du covoiturage avec un ami rend le trajet plus plaisant; investir dans les fonds éthique s’avère plus profitable; magasiner chez les marchands du voisinage est plus agréable; manger du fromage bleu Bénédictin et boire de la chicouté fait plus chic; suivre un guide amérindien dans son tipi paraît plus exotique; partir en voyage en Thaïlande est plus formateur.
--Jean Philippe Warren
Cher collègue,

L’extrait en exergue décrit, selon vous, une partie du « code de conduite » de « ce parfait petit activiste contemporain » (p. 50), individualiste et moraliste, que vous prenez plaisir à dénigrer dans votre récente contribution au livre Québec en mouvements (1). Je serais, selon vos propos, une de ces « jeunes intellectuels de gauche », nés dans les années 1970, façonnés par « les trois maux des années 1980, à savoir l’individualisme, le consumérisme et la technocratisation », qui contribue à « la liquidation non sans cynisme, des lieux de solidarité et de justice » (p. 36; 37). Hormis le fait que je suis d’accord avec plusieurs des critiques que vous apportez à certaines tendances de la gauche québécoise d’aujourd’hui, je me dois de répliquer à deux problèmes méthodologiques et éthiques assez majeurs dans votre contribution à cet ouvrage.

De Pékin à Vancouver

Critique des jeux olympiques de Vancouver de 2010.

Une lettre d'opinion publiée dans Le Soleil, Cyberpresse et Le Devoir, écrite par M.S. de la Pointe libertaire.

Le Soleil
Éditorial, jeudi 28 août 2008, p. 24

JO: l'image à tout prix

"Des feux d'artifice conçus par ordinateur jusqu'à la poupée parfaite qui chante, l'exercice politique de relations publiques aux Jeux olympiques de Pékin était bien fignolé, constate le Montréalais Marco Silvestro. Maintenant que les Jeux sont terminés, la Chine retournera dans la lointaine Asie. De même en sera-t-il des critiques soulevées sur le non-respect des droits humains, les déplacements de population, la destruction de quartiers (...). On oubliera. Jusqu'à ce que ça recommence ailleurs. Justement, la flamme olympique sera au Canada dans deux ans. (...) Avec toute la planète qui regardera, pas question que le jupon dépasse, n'est-ce pas? Jusqu'où irons-nous pour que Vancouver et Whistler soient présentables et sécuritaires?"

La fête des Jeux olympiques n'est pas pour tout le monde

Par Marcel Sévigny, février 2008.


[For english version, please click here]


Si les jeux olympiques sont une fête pour beaucoup d'athlètes, ils sont aussi une fête pour les promoteurs en tout genre qui voient là une manne financière particulièrement généreuse. Le prestige politique et économique que rapporte de tels événements prend le dessus sur toutes les autres considérations de type humanitaire. Certains promoteurs le savent et tentent de profiter au maximum de la situation.

Objecteurs de croissance

Agence de presse libre de la Pointe - 14 novembre 2007. Lundi dernier était lancé au local de l'Archie un petit pavé qui risque de faire des vagues: Objecteurs de croissance. Pour sortir de l'impasse: la décroissance. Publié aux Éditions Écosociété sous la coordination de Serge Mongeau, le livre contient les textes des présentateurs et présentatrices au premier colloque sur la décroissance économique tenu au Québec en mai 2007. Trois membres de la Pointe libertaire élaborent dans ce livre sur le thème de la décroissance économique et de la société conviviale.

Un mouvement embryonnaire?

Compte-rendu du Forum sur les modes d’occupation de l’espace urbain

Agence de presse libre de la Pointe - 8 novembre 2007. Hier se tenait au Centre St-Pierre dans le Centre-Sud de Montréal un forum sur les modes d’occupation de l’espace urbain organisé par le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM). Intitulé Mobiliser…Résister…Habiter, le forum visait à réfléchir sur l’occupation illégale de l’espace (public et privé) par ceux et celles qui sont marginalisés par la norme sociale. Quels sont leurs moyens, leurs motivations, leurs droits? Comment politiser ces pratiques d’occupation de l’espace, comment concilier la survie et la défense politique du droit à la ville, du droit d’exister?

Climat de peur: Objectif atteint?

Lettre ouverte aux résidentes et résidents de Montebello



Par Anna Kruzynski

Montréal, le 21 août 2007

Nous nous sommes rencontré-es dimanche dernier [19 août]. Je suis une des militant-es des brigades d’éducation populaire avec qui vous avez discuté des actions prévues à Montebello. Les brigades, organisées par l’Action mondiale des peuples de Montréal, se sont promenées, de Grenville à Fassett et jusqu’à Montebello, pour expliquer aux gens de la place les raisons qui motivent notre refus du Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP), un « dialogue » entamé depuis 2005 entre les dirigeants du Canada, du Mexique et des États-unis.

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