Héritage Montréal a publié son premier palmarès des sites historiques menacés de la métropole depuis 2006. Vous trouverez une photo de chacun d'entre eux ici.

Parmi les sites menacés, plusieurs ont un lien direct avec le Sud-Ouest. Trois d'entre eux s'y trouvent même, un à Saint-Henri et deux dans Griffin Town.

L'un de ces sites est le Griffin Town Horse Palace, une écurie construite depuis plus de 150 ans. Elle est présentement en vente, ce qui aux vues de la spéculation actuelle n'augure rien de bon quant à son avenir. Vous pourrez la voir sur la troisième photo de la liste. Ironie du sort, on peut aussi y voir les condos qui poussent tout autour comme des champignons, en train de se refermer sur le petit édifice, près à le relayer dans l'oubli.

Le Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles tenait aujourd’hui une rencontre avec des intervenant.e.s du milieu pour discuter de la question de l’embourgeoisement du quartier. Je n’ai pas ici la prétention d’en faire un résumé fidèle, préférant y aller de ma propre réflexion, mais c’est certain qu’elle a été influencée par celle des autres participant.e.s aussi.

Par l'Agence de presse libre de la Pointe - 16 février 2012.

À 5 ou 6 minutes de marche de la Pointe, un phénomène quelque peu paradoxal a eu lieu en ce 16 février 2012. En effet, à l'appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, d'un côté quelques centaines de citoyen-ne-s et militant-e-s ont réussit pendant quelques heures un blocage de la Tour de la Bourse et de l’Hôtel Delta.

Agence de presse libre de la Pointe - 13 février 2012. Un député d'arrière-ban des conservateurs s'appuie sur les protestations politiques à Toronto en 2010 et sur les "émeutes de la coupe Stanley" à Vancouver la même année pour déposer un projet de loi liberticide. Rappelons qu'au Québec la Police de Montréal a déjà envisagé de faire adopter un règlement semblable à l'hôtel de ville, mais le maire de Montréal a reculé devant des avis juridiques défavorables.

Un article paru dans le journal Métro du 8 février nous laissait miroité le mirage d'entrepreneurs "engagés dans la communauté", développant des projets à échelle humaine. À quoi est-ce que tout ça rime?

Les deux jeunes hommes, décidés à se tailler une place dans le marché immobilier du Sud-Ouest, annoncent vouloir faire les choses "autrement". Comment, par des petits projets "cute" et la mise sur pied de certaines formes de retour financier à la communauté, comme une fondation pour inciter les jeunes démunis à pratiquer du sport. Est-ce sérieux?

Par l'Agence de presse libre de la Pointe - 17 janvier 2012.

Le discours de la SAQ : du vide en bouteille !

D’une part, elle nous dit que « les efforts de l’entreprise continueront de porter sur la satisfaction à la clientèle » et toujours sur son site internet la SAQ affirme « contribuer à la vie collective » entre autres en soutenant de nombreux organismes.

D’autre part, dans un communiqué du 7 juin 2010, elle s’enorgueillit de déclarer un dividende de 914,7 millions de dollars au gouvernement du Québec, soit

La fable de la grenouille aspirant à devenir aussi grosse que le boeuf semble avoir un émule dans le secteur immobilier à Pointe-Saint-Charles.

En effet, Samcon, celui qui affirme vouloir changer le visage de notre quartier mais en toute méconnaissance de cause, devient le plus important promoteur immobilier à sévir dans le quartier.

Selon nos informations, Samcon aurait acheté l'emplacement de Ray-Mont sur la rue Wellington à l'angle de la rue du Centre.

Par l'Agence de presse libre de la Pointe, 24 novembre 2011.

« On ne parle pas d’expulsion » affirme Gonzalo Nunez, le fonctionnaire « haut-parleur » de la Ville de Montréal. Mais, selon Le Devoir, les policiers ont donné aux indigné-e-s des avis de libérer l’espace public. La Ville, entendez par là en premier lieu son maire Gérald Tremblay, souhaite que les indigné-e-s s’auto-expulsent afin d’éviter d’avoir elle-même à le faire et ainsi prouver la grande tolérance affichée publiquement par notre humaniste néo-libéral de première classe. Photo de J. Nadeau Le Devoir

Notre tout premier texte, daté d'avril 2005, qui avait disparu du site. Le voilà de nouveau disponible.

L'arrondissement du Sud-Ouest a annoncé qu'elle ne fermera pas le bain Émard cette année, finalement. Elle entend plutôt facturer l'utilisation des espaces publics au MTQ lors du réaménagement de l'échangeur Turcot (1).

Il s'agit d'une bonne nouvelle, mais deux bémols doivent tout de même être apportés. D'abord, les finances de l'arrondissement demeurent précaires. Le communiqué de l'arrondissement laisse clairement entendre qu'un bris d'équipement au bain Émard ou qu'une quantité de neige trop importante cet hiver pourraient remettre en question la survie de cette infrastructure publique.